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Porc à la dioxine, synthèse de la semaine Le danger semble être écarté

L’Afssa vient de communiquer ses conclusions affirme un communiqué du ministère de l’Agriculture. « La surexposition limitée dans le temps aux dioxines apparaît très faible et n’est pas de nature à modifier significativement le risque pour le consommateur ».

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Plus de 500 tonnes de produits sont consignées
en attendant les expertises vétérinaires (© Terre-net Média)

Ces conclusions vont dans le sens du rapport établi par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Aesa) sur ce thème. Elle avait en effet estimé mercredi que la contamination « ne conduirait pas nécessairement à des effets nocifs sur la santé ». 

Les conclusions de l'Aesa rendues dans le cadre du Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale (CPCASA) à Bruxelles stipulent d’ailleurs :

Le ministère de l’Agriculture a annoncé l’application immédiate de ces mesures

Par ailleurs, Michel Barnier, a demandé aux professionnels la « vérification de la traçabilité des produits et le retrait des viandes de porcs abattus en Irlande depuis le 1er septembre, ainsi que les produits dérivés ».

Mise en évidence lors d’un contrôle de routine fin novembre, la contamination touchait neuf élevages irlandais

Ce sont tout de même 1800 tonnes de porcs ou de produits dérivés qui ont été importés en France depuis le 1er septembre, à destination de 23 établissements à ce jour identifiés. L’alerte a été donnée samedi dernier, le 8 décembre à la suite de découverte de traces de PCB dans la graisse de porcs, en Irlande.

C’est une entreprise recyclant des déchets de boulangerie qui a été à l’origine de la contamination, avait confirmé cette semaine Nina Papadoulaki, porte-parole de la Commission responsable des questions de santé. « La façon dont la contamination a eu lieu doit encore être clarifiée » avait-elle ajouté, précisait l'Afp.

En Irlande la contamination a également touché des élevages bovins alimentés par les mêmes produits. Sur 11 testés, 3 ont présentés des teneurs en PCB supérieurs à limite autorisée (2 à 3 fois). Malgré l’interdiction pour ces animaux d’entrée dans la chaîne alimentaire, l’Irlande n’a pas adopté de mesures à portée générale.

Les PCB (PolyChloroBiphényles) sont des dérivés chimiques chlorés

Appelés aussi pyralènes, ils présentent une certaines toxicité. C’est pourquoi ils ne sont plus ni produites ni utilisées dans la fabrication d’appareils en Europe, depuis 20 ans. Fortement supposés cancérogènes, la contamination provient de l’ingestion de produits eux-mêmes contaminés. Les PCB s’accumulent en effets dans les tissus graisseux, tout au long de la chaîne alimentaire.

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